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L’Italie enfin débarrassée d’Il Cavaliere, son célèbre cavaleur, Silvio Berlusconi ! Ce que n’ont pas réussi à faire les nombreuses manifestations dans les rues, l’évolution politique inéluctable de la situation du pays a permis, elle, cet heureux aboutissement.

Nul ne se plaindra du retrait des affaires de l’homme d’Etat corrompu, patron omnipotent des principaux médias italiens, affairiste louche et débauché notoire utilisant les fonds publics pour ses soirées privées à la Néron avec prostituées à la clé (ce n’est pas en France que l’on verrait ça).

(lemonde.fr d’hier. Le tag a été rajouté. Cliquer pour agrandir.)

Adieu, cavalier bringuebalant, coiffé un jour d’un casque rouge pour visiter les rescapés d’un tremblement de terre, la figure plâtrée et la chevelure calamistrée le reste du temps pour tenter de dissimuler les ravages des années !

Le président de la République Giorgio Napolitano (les Siciliens ont de la ressource) a annoncé la décision qui s’imposait. Car il existait une autre dette pour l’Italie : redonner enfin de l’honneur et de la respectabilité à la politique calamiteuse pratiquée dans « la botte » depuis des années par le président du Conseil, renvoyé désormais par « démission » s’amuser tout seul dans sa villa décadente.

(Adriano Celentano, Confessa)