Étiquettes
boulevard de la Chapelle, camions, casquette, hôpital Lariboisière, métro, police
Comme sur des rails, suivre le boulevard de la Chapelle, anciennement dit des Vertus ou des Anges. Le métro vrombit au-dessus de la tête mais l’espace du dedans est large aussi ailleurs. Les camions s’affichent de plus en plus bariolés, même s’ils ne ressemblent pas encore tous à des scènes de théâtre. Il est vrai que ces engins n’appartiennent pas à la catégorie au long cours du genre TIR.
(Photos prises hier matin. Les agrandir est possible.)
Rue de la Charbonnière, trois flics interrogent un type à côté d’un éventaire de livres arabes. Mais il ne s’agit pas d’un « contrôle au faciès », juste une simple mesure de précaution ; avant de lui fouiller et piquer son sac plastique, le chef à casquette enfile des gants de cuir. La voiture de police n’est pas loin et pourra démarrer sirène hurlante, le dangereux suspect embarqué.
(Photos : les agrandir est permis.)
De l’autre côté du mur de l’hôpital, qui imite en moins haut celui de la prison de la Santé, la bonbonne garde une certaine réserve, on est rassurés.
(Photo : redimensionner, en option.)
Ici exsude pourtant une sorte de désolation, de solitude, de désert de fer, de tremblement régulier, un no man’s land urbain sous une couche de peinture grise. A tout coup, les agences de notation s’en préoccupent, et donc le gouvernement aussi.
(Photo : ouvrir l’angle est offert.)
(Bob Dylan, Desolation Row)