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Cité de la musique, expo, Paul Klee, peinture, Polyphonies, René Crevel
« La peinture de Paul Klee s’affirme d’après le déluge, d’après celui que nous espérons, pour achever le travail si incomplet de l’autre.
Et vive l’inondation. »
René Crevel, Paul Klee (Gallimard 1930, Fata Morgana, juin 2011, page 29, tirage limité à 500 exemplaires).
Le peintre-musicien Paul Klee est né le 18 décembre 1879, et j’ai visité hier, un 18 décembre, l’expo que lui consacre la Cité de la musique du 18 octobre 2011 au 15 janvier 2012 (ouvrir le lien ci-dessus car un prochain parcours est prévu avec Bob Dylan).
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J’avais appris, le matin juste avant de partir, la mort de Vaclav Havel (j’ai encore quelques badges à son effigie achetés à Prague), la littérature et la philosophie avaient pu rejoindre la politique, comme la peinture la musique dans ces Polyphonies mises en accord parfait.
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Comment me rappeler mieux l’amour de la musique manifesté depuis toujours par Paul Klee (pourtant j’avais déjà visité le beau musée de Berne) qu’en me retrouvant face à son propre violon ?
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Et en suivant la déambulation (pas beaucoup de monde, un dimanche matin) au travers des salles, écouteurs sur les oreilles pour apprécier les extraits musicaux de Bartók, Schubert, Beethoven, Brahms, Mozart, Bach, Mendelssohn, Wagner, Meyerbeer, Debussy, Ellouz, Schönberg, Wolpe, Hindemith, Busoni, Stravinski, Clementi, accompagnant les peintures accrochées avec art aux murs, et les dessins, cahiers, manuscrits, marionnettes, documents sous vitrines (plus un film à la fin).
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L’expo est magnifique, j’ai réussi à prendre à la dérobée quelques photos avant de me faire sermonner par deux gardiens faisant leur ronde.
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Les titres des « stations » – ce n’est pourtant pas un chemin de croix, mais une symphonie enchantée pour l’œil et l’oreille – donnent le ton unique (et chronologique) de la destination : I. De musique en peinture. II. Munich-Paris : Expressionnisme et couleurs. III. Un point d’origine de la création. IV. Weimar, Dessau : Musique et théâtre au Bauhaus. V. Recherches exactes dans le domaine de l’art. VI. Une musique sans auditeurs.
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Demain, nous irons dehors, peinture et musique encore en tête.
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(Paul Hindemith, Ludustonalus)