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"suicidaire", "suicidé", accident nucléaire, chef de l'Etat, palais de l'Elysée, repos, Sainte-Anne, Sarkozy, Val-de-Grâce
La première photo (non signée) publiée par lemonde.fr mardi après-midi – mais hélas devenue introuvable en ligne – montrait le chef de l’Etat, lors de son émission qui a scotché 16 millions de téléspectateurs dimanche soir, semblant faire mine, avec la main, de se tirer une balle dans la tête.
(Capture d’écran du monde.fr à 15 h. 21 par D.A. Cliquer pour agrandir.)
En cliquant sur ce lien, on aboutissait pourtant déjà, à 15 h. 25, au remplacement sans explication de cette photo « percutante » par une autre plus « correcte », même si le titre demeurait à peu près le même.
(Capture d’écran à 15 h. 32. Cliquer pour agrandir.)
Mais sur le site du nouvelobs.com un article mis en ligne hier à 14 h. 45 affichait carrément à la « une » que Nicolas Sarkozy était passé préalablement du statut de « suicidaire » à celui, plus radical, de… « suicidé ».
(Capture d’écran du nouvelobs.com à 15 h. 48. Ne pas cliquer pour agrandir.)
Le palais de l’’Elysée, malgré le debriefing nocturne révélé hier par LTAG, serait-il devenu une maison de fous ?
Un colloque de psychiatres et psychanalystes (on ne l’appellera pas une « cellule de crise », ce dernier mot étant définitivement galvaudé) devrait se réunir dans les prochains jours.
Il s’agirait, vu la gravité de la situation, de décider si le président de la République, candidat putatif aux prochaines élections, doit en priorité se reposer à Sainte-Anne plutôt qu’au Val-de-Grâce, ou être définitivement éloigné du centre nerveux du pouvoir – un accident nucléaire est vite arrivé – avant le 22 avril.
En fin d’après-midi, les représentants de la presse, lors des vœux élyséens, ont eu droit à l’étalage habituel d’autosatisfaction et d’ironie tombant de la bouche du présidentiel roitelet®, en attendant les mesures prophylactiques qui paraissent s’imposer d’urgence concernant sa personne.
(Gerry Mulligan, These Foolish Things)