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On en voit de temps en temps, de ces musiciens, à pied ou même en moto, qui trimballent sur le dos le corps de leur musique : sarcophage pour un violoncelle, ou une viole de gambe. Pour le violon, c’est moins encombrant, pour la contrebasse, il suffit d’une roulette et la dégaine à la Charlie Mingus.

Voici la même photo, interprétée selon une petite gamme, et prise vendredi en fin de matinée à l’entrée d’une des bouches de métro de la place de la République à Paris.

Ensuite, ce sera la mélodie des wagons sur les rails et les glissandi dans les virages (surtout lorsque l’on on arrive vers le pont d’Austerlitz).

(Cliquer ou bouger l’image pour agrandir.)

(Arvo Pärt, Fratres For Eight Cellos)