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François Hollande, Françoise Fressoz, Hubert Beuve-Méry, Jacques Fauvet, Jean-Marie Colombani, Le Monde, mouflet parvenu au pouvoir, Plantu, Xavier Niel
Françoise Fressoz, « éditorialiste » au journal Le Monde, apparaît de temps en temps dans les émissions politiques à la télé, avec David Pujadas en meneur de jeu, prolégomènes médiatiques aux prochaines élections des 22 avril et 6 mai.
(Capture d’écran du monde.fr d’hier. Cliquer pour agrandir. Le tag a été rajouté.)
Là, elle vient d’inventer une formule, « la gauche édredon », en regrettant que celle-ci « ne fasse plus peur », dans le même temps où toute la presse (et son propre organe) nous bassine avec les patrons épouvantés qui, comme en 1981, fuieraient déjà la mère-patrie en prévision de la pluie d’impôts qui va leur tomber sur le râble en cas de victoire d’icelle.
Le Monde affiche-t-il, depuis qu’il est dirigé par Eric Izraelewicz, la moindre ligne politiquement claire, et qui soit tant soit peu différente de celle du Figaro ?
Le dessin de Plantu, hier, va tout à fait dans le sens de ce désengagement (gauche et droite mis dans le même panier et les « petits candidats » enfournés dans le sac commun du « populisme ») ou de cette démagogie qu’un Jacques Fauvet ou un Hubert Beuve-Méry auraient bien du mal à accepter s’ils vivaient encore.
(Plantu, capture d’écran du monde.fr d’hier.)
On sait que Xavier Niel (l’entrepreneur qui fait son job chez Free) a souhaité que Le Monde, dont il est un des actionnaires, « ne donne pas de consigne de vote » avant le premier tour des élections présidentielles, sauf « en cas de danger pour la démocratie ». Pourtant, même un modéré comme Jean-Marie Colombani avait écrit, à la veille du scrutin de mai 2007, un éditorial en faveur de Ségolène Royal.
Mais, après avoir fait durer un suspense insoutenable, le candidat putatif de la droite sort, ce soir sur TF1, de sa tanière – l’envie était trop forte ou le retard trop grand.
Il est donc logique que l’ensemble des médias dominants fassent chœur et corps contre François Hollande, le candidat le plus dangereux pour la réélection du mouflet parvenu au pouvoir® et qui entend le conserver (par tous les moyens) comme son jouet le plus précieux.
(Photo : Paris, hier, rue René Boulanger, 10e. Cliquer pour agrandir.)
(Charlie Parker, Confirmation)