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Cette photo n’était pas la seule (ni la première réalisée dans cette rue).
Je mets en ligne les deux précédentes, prises jeudi dernier, en revenant du cinéma Le Brady où passe encore Carnage de Roman Polanski.
Juste pour la décomposition du mouvement précédent.
(Photo : cliquer pour soulever.)
Je me dis que la fiction possède un statut bien particulier et enviable : excuse ou prétexte pour faire passer un message sous-jacent qui ne saurait affleurer directement à la surface des choses. Un peu comme ces mises en garde au début de certains livres ou au générique des films qui empruntent des éléments historiques pour leur scénario : « Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé ne serait que pure coïncidence ».
Cela ne trompe personne. Mais une image permet d’imaginer : c’est ce qui me plaît avant tout dans la photo.
Et là, je rejoins Roland Barthes sur sa théorie de la photo plate : comme en peinture, ou en musique, ou en littérature, ou en sculpture, ou en poésie, ou en promenade, ou en escalade, ou en piscine, à la ville ou à la campagne, ou en vélo, en voiture, en train, en avion, dans une cave, dans un grenier, dans un rêve ou un cauchemar : tout, oui, (Sigmund, vous avez bien sûr raison), n’est qu’interprétation et traduction.
« Allez, la musique. » (Lautréamont, Poésies I)
(Photo : cliquer pour découper plus largement dans l’espace.)
(The Smiths, Meat is Murder)