Même les moins parisiens, comme moi, ont vécu leurs années Quartier Latin, avec ce sentiment assez exaltant « d’y être », oui, c’était vrai encore au 20ème siècle.
Ah oui, quartier fichu, les jolies petites ruelles envahies par de faux restos grecs bas de gamme, le boul’ Mich’ mangé par des boutiques de vilaines fringues internationales, les troquets mythiques maintenant sans âme, plus de PUF, presque plus rien.
Mais, quand même, la Sorbonne, la librairie Compagnie face au square Paul Painlevé, la Huchette pour le jazz, tous les cinés de la rue Champollion et quelques étudiants et profs dans les cafés des rues adjacentes jusqu’au Luxembourg, toujours aussi enchanteur, où les paulownias vont bientôt fleurir…
@ Francesca : eh oui, tout change… Enfin, il reste encore quelques traces et l’archéologie du regard peut, en cherchant bien, en retrouver vestiges ou même poussières. D.H.
manque une vue sur l’Authre (le grand Authre, celui qui se trouve au coin de
la rue des Ecoles et de la rue de la Montagne Sainte-Geneviève).
PS: renseignement pris, l’Authre est une petite rivière d’Auvergne…
@alainlecomte : non, je l’ai prise mais en photo et envoyée sur Twitter à l’intention de Bernard Pivot, pour l’amuser, lui qui est très sourcilleux (à bon droit) sur l’orthographe…
brigetoun a dit:
bien loin de ce qu’ici on appelle les quartiers –
mais qui fut longtemps le mien comme celui de bien d’autres, frottés ou non de latin et d’études
Dominique Hasselmann a dit:
@ brigetoun : il ne s’agit ici que de singulier.
Danielle Carlès a dit:
Même les moins parisiens, comme moi, ont vécu leurs années Quartier Latin, avec ce sentiment assez exaltant « d’y être », oui, c’était vrai encore au 20ème siècle.
Dominique Hasselmann a dit:
@ Danièle Carlès : l’époque (finie ?) des « humanités » !
Francesca a dit:
Ah oui, quartier fichu, les jolies petites ruelles envahies par de faux restos grecs bas de gamme, le boul’ Mich’ mangé par des boutiques de vilaines fringues internationales, les troquets mythiques maintenant sans âme, plus de PUF, presque plus rien.
Mais, quand même, la Sorbonne, la librairie Compagnie face au square Paul Painlevé, la Huchette pour le jazz, tous les cinés de la rue Champollion et quelques étudiants et profs dans les cafés des rues adjacentes jusqu’au Luxembourg, toujours aussi enchanteur, où les paulownias vont bientôt fleurir…
@ Francesca : eh oui, tout change… Enfin, il reste encore quelques traces et l’archéologie du regard peut, en cherchant bien, en retrouver vestiges ou même poussières. D.H.
JEA a dit:
pas de quartier ni de bresson ?
Dominique Hasselmann a dit:
@ jEA : au hasard (Balthazar).
alainlecomte a dit:
manque une vue sur l’Authre (le grand Authre, celui qui se trouve au coin de
la rue des Ecoles et de la rue de la Montagne Sainte-Geneviève).
PS: renseignement pris, l’Authre est une petite rivière d’Auvergne…
Dominique Hasselmann a dit:
@alainlecomte : non, je l’ai prise mais en photo et envoyée sur Twitter à l’intention de Bernard Pivot, pour l’amuser, lui qui est très sourcilleux (à bon droit) sur l’orthographe…
PdB a dit:
rue des écoles, l’Harmattan qui parfois y souffle, et au fond, Jussieu et ses vents irascibles…
Dominique Hasselmann a dit:
@ PdB : on y est en bonne Compagnie.
Zoë Lucider a dit:
Ah! La Sorbonne, toute ma jeunesse!
Dominique Hasselmann a dit:
@ Zoë Lucider : elle reste jeune, elle aussi.
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