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Comme souvent, pour la Fête de la musique ou la Nuit blanche, la pluie est au rendez-vous, histoire de faire le tri, de voir qui résistera aux intempéries – celles de l’art paraissent parfois rudes et sans pardon.

La pluie blanche n’a pas manqué hier soir, car la nuit planche autrement, elle vaporise les têtes, les esprits (qui rôdent…), les visages.

On est allés vers la Cinémathèque, en passant devant la BnF toujours droite sur ses quatre jambes – mais ces ponts de plus de plus cadenassés, envie d’une pince, monseigneur ! – voir (encore) un film de Manoel de Oliveira, Singularités d’une jeune fille blonde (2009), scénario et réalisation magnifiques, le train filant comme véhicule d’un souvenir fantasmé.

Puis, après les images nocturnes du cinéma, celles des « installations » vidéos de l’église Saint-Merri, ouverte à tous vents, et deux films projetés dans les sous-sols profonds de l’Ircam, et ensuite retour sous l’averse ininterrompue, cascade mitraillée sur nos kevlars de fortune.

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