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Il faut juste compter un peu plus de deux heures de trajet en voiture puisque la ville du Havre est située à seulement 200 km de Paris. C’est la porte (Océane) à côté, cela faisait longtemps que je n’y étais pas retourné.

Et cette impression d’espace, de vent généreux, de grandes largeurs – l’avenue Foch m’a fait penser à celle qui mène dans Berlin à Check-Point Charlie – restera présente pendant les deux jours que nous y avons passés (mercredi et jeudi dernier), le havresac léger.

Après les cheminées de la centrale thermique de Porcheville, on passera le pont de Tancarville (les Normands aiment tout ce qui se termine en « ville »), et l’arrivée aux abords de la cité, avec ce stade original qui ressemble à une structure gonflable d’un bleu vif, et puis la vision au loin de la très haute église Saint-Joseph, une des œuvres multiples de l’architecte Auguste Perret.

Nous passerons d’ailleurs visiter l’appartement-témoin (meublé dans le style « années soixante ») de ses immeubles de béton dans l’après-midi, pas loin du « Volcan » élevé par Oscar Niemeyer en 1982. Quant au Musée d’Art moderne André Malraux (MuMa), première maison de la Culture inaugurée en 1961 par le ministre-écrivain, c’est un magnifique bâtiment qui se trouve près de l’entrée du port, et il est consacré aux Impressionnistes mais aussi à des expositions d’artistes contemporains : en ce moment, Josep Riera i Arago.

(Photos : cliquer ou bouger pour agrandir.)

    (☛ à suivre)