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accastillages, Auguste Perret, la Maison de l'Armateur, Le Havre, le MuMa, pêcherie
Sortis de notre hôtel (salut à l’architecte en vis-à-vis), nous allons vers le port, où la minuscule pêcherie a réalisé, elle aussi, un effort esthétique avec son toit en forme de vague.
La Maison de l’Armateur, qui jouxte le café auprès d’un bassin rectangulaire à petits bateaux, est fermée, nous nous dirigeons alors vers le grand sémaphore qui se dresse comme repère ou fanal indiquant où se trouve, juste en face, le Musée d’Art moderne André Malraux, le MuMa – après tout, Le Havre n’est pas si loin de New York – mais comme il est trop tôt pour l’ouverture, on reprend la voiture pour aller constater si les rayons du soleil de ce 1er novembre s’infiltrent dans l’église bâtie par Auguste Perret.
Pour profiter du spectacle (une autre liturgie), asseyons-nous dans ces fauteuils de cinéma.
Au retour, nous longeons à nouveau les vagues, le port de plaisance laisse entendre la musique des accastillages qui plairait sans doute à un compositeur contemporain, et nous croisons quelques joggers qui aiment avoir les cheveux dans les yeux (pourtant il existe des bandeaux ad hoc).
Demain (c’est-à-dire, dans la réalité passée, un peu plus tard), nous visiterons le musée lui-même, structure transparente ouverte sur l’océan de l’imaginaire.
(Photo ci-dessus : cliquer pour une sainte apparition.)
(Photo ci-dessus : cliquez et veuillez vous asseoir.)
(Photos : sauf indications contraires, cliquer pour toutes les agrandir.)
(☛ à suivre)