Étiquettes
apparitions, bistouri, devantures, enseignes, poésie, réel, rencontres, scalpel, un doigt de fantastique, urbanité
On pourrait imaginer que les enseignes parlent vraiment de ce qu’elles annoncent : alors, les enfants valseraient, ils se retrouveraient libérés, dans un méli-mélo d’associations, de rencontres imprévues, d’apparitions incohérentes ou signifiantes sur la table à disséquer le réel, scalpel des illusions, bistouri de l’improbable, cicatrisation à venir.
A chaque instant, l’inattendu viendrait vers nous, un doigt de fantastique ferait avaler et digérer l’ordinaire des jours, ce serait peut-être le grand vent d’une forme de poésie lestée de son urbanité ?
(Photos : Paris, samedi 24, rue des Récollets, rue des Vinaigriers, carrefour de la rue Beaurepaire avec le quai de Valmy, 10e. Agrandir est possible.)
(Gerry Mulligan, Maytag)