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beauté, cent mille visiteurs, Galerie du temps, Kubrick, miracle, musée du Louvre-Lens, Nord
C’était évidemment un signe, ce monolithe gris à la Kubrick survolé par un Ovni du côté de Roissy, à l’image du tout neuf et immense musée du Louvre-Lens vers lequel on se dirigeait dimanche matin, posé sur le carreau d’une ancienne mine, excavé ou tombé du ciel dans une région délaissée, pluvieuse, venteuse mais sans vantardise, avec déjà plus de cent mille visiteurs dont beaucoup auraient l’accent du Nord, venus en famille, parcourant l’immense Galerie du temps, transportés magiquement (et gratuitement jusqu’en 2013) dans d’autres époques, découvrant l’art infini de la création humaine, la volonté artistique d’inventer ce qui allait traverser les siècles, grâce à une sorte de miracle, pour venir jusqu’à eux – un autre cadeau de fin d’année – et leur donner le sentiment qu’il existait ou avait existé un monde de beauté, de sérénité, de grandeur, d’harmonie, de couleurs vues déjà par d’autres yeux, il y a si longtemps : mais comme si c’était hier ou aujourd’hui.