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Claude Ponti, Daniel Picouly, Montreuil, Salon du livre et de la presse jeunesse, sans-culottes de l'anti-numérique, secte
La ligne 9 va directement de République à Montreuil : il a fallu, une fois arrivé à cette station et sur demande haut-parlée du conducteur, changer de rame et en prendre une autre qu’il suffira de quitter, quelques minutes après, à Robespierre.
En arrivant dimanche après-midi au Salon du livre et de la presse jeunesse, on voit que les sans-culottes de l’anti-numérique ont placardé leurs affiches noir sur blanc, genre faire-part, pour effrayer, croient-ils, les visiteurs. Mais qui s’en soucie ? Les tablettes sont présentes, les enfants et quelques adultes jouent avec les ardoises magiques.
La secte qui se proclame « contre la dématérialisation des rapports sociaux » (chèques à l’ordre de Palimpseste) gâche vraiment du papier pour rien.
Le truc marrant, c’est la répartition sur deux niveaux de cet immense espace : on peut même y accéder par un escalator.
Ici ou là, les stands des « grands », et les files d’attente pour les dédicaces (Daniel Picouly, par exemple, vu à la télé), et puis la table où – toujours à l’École des loisirs… – Claude Ponti signe et resigne ses livres.
La lecture attire du monde, quel que soit le support qui la rapproche des yeux. En sortant du hall, il fait déjà nuit : un grand nombre de visiteurs repartiront avec des provisions pour la prolonger.
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