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24 décembre 1982, Jean Ristat, Léo Ferré, Marie-José Sirach, parti communiste, Place du Colonel-Fabien
Lundi matin, place du Colonel-Fabien, j’ai acheté L’Huma « papier », ce qui ne m’était pas arrivé depuis quelques années : 1,40 euros (quand même) pour seulement 20 pages, un peu riquiqui, tout ça.
Il restait une demi-douzaine d’exemplaires dans le kiosque à 9 heures 17.
« Le journal fondé par Jean Jaurès », puisque tel est le sous-titre qui a remplacé il y a belle lurette l’ancienne dénomination : « Organe du parti communiste français », avec la faucille et le marteau, a consacré sa « une » et ses quatre premières pages à la mort de Louis Aragon (il y a eu trente ans pile le 24 décembre 1982).
« Aragon, jusqu’à l’infini », titre l’édito de Marie-José Sirach. Puis on peut lire, en page 4, un article de Jean Ristat se terminant pas cette phrase : « La voix d’Aragon dans l’écriture, ce grand jeu de mots qu’aura été sa vie pour surmonter la nuit. »
Hier, à Paris, la coupole du siège du PCF, dessinée comme l’immeuble par le récemment « disparu » Oscar Niemeyer, ressemblait à un gros cénotaphe délaissé sous le ciel vide.
(Photo : cliquer pour agrandir.)
(L’Affiche rouge, Aragon, par Léo Ferré, 1959)