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André Breton, jouets, Jouffroy, livres, passage Verdeau, photos, Richelieu-Drouot, rue de la Grange-aux-Belles, rue Grange Batelière, rue Rossini, salle des ventes, souvenirs, touristes, une aviatrice
J’arrive lundi après-midi par la station de métro Richelieu-Drouot (qui n’est pas encore mise aux enchères), je prends la rue Rossini (les quatre lettres CAFÉ émaillent le passé), et je revois cette grosse meringue de la salle des ventes : les souvenirs de la mise à l’encan de la collection André Breton, en avril 2003, affluent.
Ensuite, j’emprunte la rue Grange Batelière – une cousine de La Grange-aux-Belles ? – où une aviatrice dénuée de tout complexe s’apprête depuis la vitrine, après avoir quitté un divan contigu, à s’élancer vers des cieux peut-être plus accueillants : et j’entre dans le passage Verdeau (9e).
Même si des boutiques ont fermé, si des vendeurs ont disparu, le carrelage est intact comme la verrière et l’horloge ainsi que certaines devantures qui gardent leur charme suranné et magique. Des volutes surréalistes caressent les fronts innocents.
Maintenant, ce sont surtout des touristes qui parcourent cet endroit/cet envers (il figure, comme tous ses camarades de Paris, sur les guides étrangers).
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On expose des photos, des livres en solde, des jouets rétro, des souvenirs, on peut aussi manger sur place.
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Je vais jusqu’à l’autre bout de la galerie qui se transforme alors, par une sorte d’aiguillage, en passage Jouffroy (un poète qui fut de la mouvance surréaliste porte ce nom), on y trouve même une chambre si désir, et je m’apprête à redéboucher à l’air libre.
J’enfourcherais bien alors le scooter garé à l’abri, et à coup sûr doté d’une fonction amphibie.
(Toutes les photos sont agrandissables sauf celles qui en cachent d’autres.)