Lors de la précédente grande rétrospective Salvador Dali au Centre Pompidou (1979), André Breton n’était plus là pour y faire un tour et réitérer ce qu’il écrivait en 1939 dans Le Surréalisme et la Peinture (Gallimard 1965, page 144) sur l’influence du peintre qui « marque un déclin très rapide. Il ne pouvait en être autrement, vu chez ce dernier le goût de plaire poussé au paroxysme, entraînant pour lui la nécessité d’enchérir sans cesse sur ses propres paradoxes. »
Mais poursuivons malgré tout ce parcours actuel, semé d’embûches esthétiques, d’embuscades artistiques, de nasardes hasardeuses, de quiproquos communistes, de cocoricos franquistes, des braiments du coq-à-l’âne, de marabouts à Tombouctou et de ficelles à Marseille avec cap sur les USA puis retour dans la doulce France…
Tout compte fait, et d’un strict point de vue « paranoïaque-critique », pour Salvador Dali la vie fut la représentation permanente d’un dîner de Gala.
Hallucination partielle : Six images de Lénine sur un piano, 1931.
Transformation d’une peinture anonyme du XVIe siècle attribuée à Matthias Gerungl, 1974.
Dali de dos peignant Gala de dos éternisée par six cornées virtuelles provisoirement réfléchies dans six vrais miroirs, 1972-1973 (dispositif en relief).
Salle Mae West, 1974. Une autre photo est cachée sous celle-ci.