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bus, gare, Kim Carnes, SNCF, taxi
Mardi, jour du départ, je prends l’ascenseur de l’immeuble puis une photo rapide dans sa glace, j’emprunte d’abord un taxi, et, plus tard, le bus qui m’arrêtera assez loin de la gare, devenue une sorte de forteresse plus ou moins facilement accessible.
Mais l’intérieur du bâtiment, en travaux lui aussi, est moderne et les employés très aimables.
Contrairement à l’aller du lundi (retard de 9 minutes au départ), le TGV partira bien, comme indiqué sur le billet, le mardi à 16:56 de Metz et arrivera exactement à 18:23 à Paris.
Une jolie contrôleuse en chapeau siglé SNCF « flashera » mon titre de transport : la pluie n’aura pas cessé durant tout le trajet (un jour on imaginera peut-être des essuie-glaces pour les passagers, ce qui serait anti-poétique) et la monotonie du paysage incitait à la rêverie.
Mercredi après-midi, alors que je me dirigeais en voiture, cette fois-ci, vers Poissy, j’entendis soudain sur ma radio branchée sur FIP un « tube » que j’avais aimé et qui me rappela une vague de souvenirs : je pouvais mettre la sono très fort (j’étais seul) et je fus renvoyé, en quelques minutes, vers des années anciennes.
Sur les rails de ma mémoire, une chanteuse américaine semblait me faire de l’œil.
(La photo ci-dessus en recèle une autre.)
(Photos : cliquer ou bouger pour agrandir.)
(Kim Carnes, Bette Davis Eyes)
[ ☛ FIN ☚ ]