« Le difficile est de bien trouver sa place et de retrouver la communication avec soi. Le tout est dans une certaine floculation des choses, dans le rassemblement de toute cette pierrerie mentale autour d’un point qui est justement à trouver.
Et voilà, moi, ce que je pense de la pensée :
CERTAINEMENT L’INSPIRATION EXISTE.
Et il y a un point phosphoreux où toute la réalité se retrouve, mais changée, métamorphosée, – et par quoi ? ? – un point de magique utilisation des choses. Et je crois aux aérolithes mentaux, à des cosmogonies individuelles. »
Antonin Artaud, L’Ombilic des Limbes, suivi de Le Pèse-nerfs et autres textes (Poésie/Gallimard, Préface d’Alain Jouffroy, 1968, page 98).
(Une photo est cachée sous celle ci-dessus.)
(Photos prises à Paris le 7 mai. Cliquer ou bouger les images pour agrandir.)