(à Lucien Suel)
Il suffirait que le paysage
ne soit pas si sage ou bien
décroche des salves perdues
au galop des bogies fous et
surpassées dans les déserts
au bolomètre dérouté et par
trop instable lorsque l’air
s’effondre en même temps l’
apparition foudroie sous la
forme d’un éclair fixe mais
devenu rémanent au loin les
champs filent mauvais coton
blé ardent où les lignes se
jouent la course en tête et
tracent des perspectives où
l’horizon est illusion sans
doute crépitement rythmé de
traverses bois fer métal si
musical instrumentation par
métronome à tige d’acier là
comme avant le temps n’aura
pas modifié l’espace et son
ordonnancement avec mesures
vie portée blonde on blonde
il s’en fallait d’un cheveu
la contrôleuse chapeau SNCF
tangage mal de rails vitres
des pluies effacées vitesse
sveltesse des gouttes silos
lestés on fonçait sans nier
l’incompréhensible comme d’
une offrande tacite et dite
marteau de la voie cadences
bercement aux cliquètements
des illusions dirigées vers
la fin de la récréation des
cheminements aiguillages si
tendres de leur parfum trop
envoûtant limaille échappée
caténaires abstraites à soi
parcours vécu rêvé fantasmé
ne soit pas si sage ou bien
décroche des salves perdues
au galop des bogies fous et
surpassées dans les déserts
au bolomètre dérouté et par
trop instable lorsque l’air
s’effondre en même temps l’
apparition foudroie sous la
forme d’un éclair fixe mais
devenu rémanent au loin les
champs filent mauvais coton
blé ardent où les lignes se
jouent la course en tête et
tracent des perspectives où
l’horizon est illusion sans
doute crépitement rythmé de
traverses bois fer métal si
musical instrumentation par
métronome à tige d’acier là
comme avant le temps n’aura
pas modifié l’espace et son
ordonnancement avec mesures
vie portée blonde on blonde
il s’en fallait d’un cheveu
la contrôleuse chapeau SNCF
tangage mal de rails vitres
des pluies effacées vitesse
sveltesse des gouttes silos
lestés on fonçait sans nier
l’incompréhensible comme d’
une offrande tacite et dite
marteau de la voie cadences
bercement aux cliquètements
des illusions dirigées vers
la fin de la récréation des
cheminements aiguillages si
tendres de leur parfum trop
envoûtant limaille échappée
caténaires abstraites à soi
parcours vécu rêvé fantasmé
(Depuis le TGV Metz-Paris, le 30 avril. Cliquer pour agrandir la photo.)