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or la mémoire fourrage sans façon
dans les nuages cavaliers de juin
déjà enfui avions-fusées avec tel
beau silence tracé ripoliné d’une
détermination magicienne et aiguë
le ciel soit = à la mer du dessus
bateaux volent et zeppelins rient
l’espace du dehors frémit sans l’
horloge entendue le métropolitain
ne connaît pas Naples il faudrait
prolonger les lignes rescousse du
tunnelier et du vent agité par la
pale de Paracelse hâlé au dernier
soleil naufrage coloré l’air tout
simplement délire le bleu s’étire
depuis qu’un maître de la palette
céleste n’en fait Klein sa tête ô
peinture sans cadre qui déborde à
tout instant nous la buvons ainsi
des yeux cela surpasse trépasse à
l’assaut surplombe et vient aussi
nous assassiner d’une beauté sans
équivalent symbiose amniotique et
brillante répétée au jour le jour
(Photo prise le 29 juin à Paris, 21:49. Cliquer pour agrandir.)