Dans les multiples croisements qui s’opèrent dans le jardin des Tuileries, on rencontre aussi d’autres statues ou des œuvres monumentales modernes (par exemple, un Dubuffet coiffé à l’hourloupe).
De temps en temps, le soleil se cache derrière les nuages, et l’ombre historique de la royauté réapparaît alors fugitivement. Des personnages aux cheveux poudrés, à la mine fardée, se promènent soudain en tenant la main de belles dames en crinolines et avec mouches sur le visage : et puis ce cortège – hallucination optique ? – s’évapore aussi vite qu’il était venu.
En sortant du parc, on retrouve les arcades de la rue de Rivoli et sa librairie anglaise, ouverte le dimanche. Dehors, une décapotable Mercedes semble lutter pacifiquement – tandis qu’un esclave du transport peu commun ahane sur son tricycle – avec une Traction Avant Citroën accrochée sur un tourniquet de la boutique de souvenirs : quelques clichés pour touristes censés résumer Paris et la France en une pseudo plaque (d’immatriculation) qui n’aurait alors qu’un rôle purement photographique.
(Photos : cliquer ou bouger pour agrandir.)
(Lully, Te Deum)
[ ☛ FIN ]