Dans la vidéo on perçoit le but essentiellement poétique de cette action mécanique qui se déroule entre le dedans et le dehors du géant, dont on révèle les bruits métalliques et le mystère. Fascination de l’escalier en colimaçon et du visiteur léger, magie de l’oeil solitaire, dont une larme en plastique argentée se dégage gentiment. Cela m’a aussi fait penser à l’éléphant dont Hugo parle dans les Misérables, cet abri monstrueux, ayant réellement existé, placé pour Gavroche et ses amis au centre de place de la Bastille.
Parfois, vos photos témoignent d’un monde qui peut encore durer, que l’on peut rencontrer. Ici, ce Cyclop rugissant, gémissant, témoigne d’une vie précaire. Il aura été, bientôt il ne sera plus. La vie passe, avalée par Chronos et les images volées au temps n’y changeront rien. C’est peut-être ce combat vain et courageux, Sisyphe, qui m’émeut le plus quand j’ouvre votre blog. On vous suit pas à pas sur les sables du temps… Vous laissez-vous guider par le hasard ou cherchez-vous, inlassablement, quelque chose ? Même dans les mots, jetés tout à trac, il y a quelque chose, en avant, d’invisible, d’informulé, d’impossible à piéger par l’écriture.
@ Christiane : je pense que Le Cyclop a encore une belle durée de vie devant lui (puisqu’il va être retapé).
Pour mon blog, merci, mais je ne me « hasarderai » pas à reprendre la formule de Picasso : « Je ne cherche pas, je trouve ! », ce qui serait fort prétentieux.
Les choses viennent à moi naturellement, au jour le jour, et l’écriture ou les photos ne me servent pas vraiment de filet à papillons ou de piège à mâchoires d’acier…
Savez-vous que ces oiseaux sont enregistrés et diffusés par petits haut-parleurs, il y en avait un juste derrière moi quand j’ai filmé le dernier plan… ? Une « installation » sonore !
J’espère que les « vrais » oiseaux n’ont pas fui à cause d’elle.
moi j’aime beaucoup les deux petits yeux qui enserrent ton titre (deux petits cyclopes sans doute) (ou alors un oiseau) (et le bruit des oiseaux, préfabriqués manufacturés posés là comme pour nous avertir je le trouve aussi très évocateur)
brigetoun a dit:
MERCI – finalement j’y suis allée (ou presque)
Dominique Hasselmann a dit:
@ brigetoun : c’était juste pour compléter par la bande-son…
biscarrosse2012 a dit:
Dans la vidéo on perçoit le but essentiellement poétique de cette action mécanique qui se déroule entre le dedans et le dehors du géant, dont on révèle les bruits métalliques et le mystère. Fascination de l’escalier en colimaçon et du visiteur léger, magie de l’oeil solitaire, dont une larme en plastique argentée se dégage gentiment. Cela m’a aussi fait penser à l’éléphant dont Hugo parle dans les Misérables, cet abri monstrueux, ayant réellement existé, placé pour Gavroche et ses amis au centre de place de la Bastille.
Dominique Hasselmann a dit:
@ biscarrosse : « L’œil était dans la tombe et regardait Caïn… »
D.A. a dit:
Et ce mouvement ne connait sans doute aucun armistice, ce qui le rend d’autant plus léger.
Dominique Hasselmann a dit:
@ D.A. : « perpetuum mobile » (une fois lancé par la guide, et sauf arrêt saisonnier ou ravalement futur).
Christiane a dit:
Parfois, vos photos témoignent d’un monde qui peut encore durer, que l’on peut rencontrer. Ici, ce Cyclop rugissant, gémissant, témoigne d’une vie précaire. Il aura été, bientôt il ne sera plus. La vie passe, avalée par Chronos et les images volées au temps n’y changeront rien. C’est peut-être ce combat vain et courageux, Sisyphe, qui m’émeut le plus quand j’ouvre votre blog. On vous suit pas à pas sur les sables du temps… Vous laissez-vous guider par le hasard ou cherchez-vous, inlassablement, quelque chose ? Même dans les mots, jetés tout à trac, il y a quelque chose, en avant, d’invisible, d’informulé, d’impossible à piéger par l’écriture.
Dominique Hasselmann a dit:
@ Christiane : je pense que Le Cyclop a encore une belle durée de vie devant lui (puisqu’il va être retapé).
Pour mon blog, merci, mais je ne me « hasarderai » pas à reprendre la formule de Picasso : « Je ne cherche pas, je trouve ! », ce qui serait fort prétentieux.
Les choses viennent à moi naturellement, au jour le jour, et l’écriture ou les photos ne me servent pas vraiment de filet à papillons ou de piège à mâchoires d’acier…
Désormière a dit:
Ce bruit semble provenir des pensées terribles d’un géant dont les oiseaux n’ont pas peur.
Dominique Hasselmann a dit:
@ Désormière : beau raccourci non grinçant…
Savez-vous que ces oiseaux sont enregistrés et diffusés par petits haut-parleurs, il y en avait un juste derrière moi quand j’ai filmé le dernier plan… ? Une « installation » sonore !
J’espère que les « vrais » oiseaux n’ont pas fui à cause d’elle.
PdB a dit:
moi j’aime beaucoup les deux petits yeux qui enserrent ton titre (deux petits cyclopes sans doute) (ou alors un oiseau) (et le bruit des oiseaux, préfabriqués manufacturés posés là comme pour nous avertir je le trouve aussi très évocateur)
Dominique Hasselmann a dit:
@ PdB : Cyclop bis, tout simplement, comme le pépiement répété des oiseaux mécaniques…
Julien Boutonnier a dit:
La mécanique du rêve transposé dans les rouages cyclopéens…
Merci!
Dominique Hasselmann a dit:
@ Julien Boutonnier : parfois le son manque aux photos (ou l’image au son)…