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"l'effet Marilyn", Barthes, boulevard Saint-Martin, Eric Hazan, galerie parisienne, lycée Victor-Duruy (7e), Philippe Annocque, place Johann Strauss, rue René Boulanger, un homme politique, un proviseur
Hier, j’ai de nouveau pensé à Philippe Annocque, c’est dû tout simplement à cette galerie parisienne (même si l’on est un peu en avance sur la date) qui tient toujours le coup, malgré la durée qu’ont pris les travaux d’aménagement de la place de la République et les répercussions produites sur la circulation dans la rue René Boulanger.
Un homme politique montre, en tout cas, de quel bois il se chauffe.
Et un proviseur (lycée Victor-Duruy, 7e arrondissement de Paris) estime même que « les blocage de lycées sont le degré zéro de la conscience politique » : il aura sans doute mal lu Barthes, mais il pourrait, sait-on jamais, découvrir (avec profit) Eric Hazan ?
En remontant le boulevard Saint-Martin, sur la petite place Johann Strauss, j’ai assisté d’ailleurs à un phénomène étrange – que j’appellerai « l’effet Marilyn » – et qui a déclenché ensuite mon envie de filmer : on pourra voir tout ça (et aussi d’autres choses) dans une vidéo qui sera mise en ligne sur LTAG samedi matin.
Voilà, ceci est en quelque sorte sa bande-annonce :
(Photos : cliquer pour agrandir.)
brigetoun a dit:
des faits amers mais pour finir la belle danse dans l’air chaud (Marilyn a pris drôle d’apparence en ce temps)
Dominique Hasselmann a dit:
@ brigetoun : l’apparence est parfois trompeuse…
Liliane Langellier (@LaLangelliere) a dit:
L’effet Marilyn lui a valu d’être larguée par Joe di Maggio….
Que les lycéens prennent l’air et s’engagent dans la défense des plus démunis, ce serait plutôt un progrès… Tant pis pour les cerveaux amidonnés….
Dominique Hasselmann a dit:
@ Liliane Langellier : ce proviseur a une très étrange conception de la pédagogie… Il joue au fier-à-bras (comme un sportif américain de renom).
Mais dans le 7e, on ne se hasarde pas dans les manifs sauf quand il s’agit de Frigid Barjot et Christine Boutin en tête de cortège (tiens, au fait, elles ont disparu de la circulation ?).
potaux a dit:
Étranges étrangers
Vous êtes de la ville
vous êtes de sa vie
même si mal en vivez
même si vous en mourez.
Jacques PRÉVERT Grand bal du printemps
(La Guilde du Livre,1951 ; Éditions Gallimard,1976 )
Les jeunes ont particulièrement raison de se révolter.
Dominique Hasselmann a dit:
@ potaux : merci pour la citation.
Quant aux lycéens, ils donnent des leçons de « conscience politique » à certains adultes « responsables » !
lizathenes a dit:
L’effet Marilyn vu par les BTP ?
Dominique Hasselmann a dit:
@ lizathenes : Les espaces urbains jouent toujours un certain rôle dans les grands films.
biscarrosse2012 a dit:
Entre répercussions et séquences de la bande d’annonce, Paris bouge et cela nous oblige (ou devrait nous obliger) à faire un correspondant déclic mental. Voilà ce que je retiens de cet article ouvert à la réflexion.
Dominique Hasselmann a dit:
@ biscarrosse2012 : déclic… ou CinéClic !
PhA a dit:
Féérie des trottoirs.
Dominique Hasselmann a dit:
@ PhA : Nautilus terrestre !
godart a dit:
Dans le 7e arrondissement, personne ne doit faire tache. De Rachida Dati à Philippe Tournier, je ne veux voir qu’une seule tête.
Dominique Hasselmann a dit:
@ godart : et surtout, ne sortez pas « hors les murs » !!!
D.A. a dit:
Si, au lieu de ça, on expulsait tous les Français qui battent leur femme, apparemment cela ferait du vide dans les troupes.
Dominique Hasselmann a dit:
@ D.A. : oui, mais l’industrie du martinet péricliterait !
helenablue a dit:
Jolie la bande-annonce dansante au dessus de la bouche… J’ai bien aimé l’idée des barricades… Chouette billet !
Dominique Hasselmann a dit:
@ helenablue : demain matin, elle dansera vraiment !
Pour les barricades, ce proviseur, retranché dans son lycée chic, va peut-être même devoir chercher la signification de ce mot dans un dictionnaire !
Calypso a dit:
Hublots, boulons … il y a là comme les échos d’anciens slogans… Métro, hublots… Nous sommes tous des boulons…
Dominique Hasselmann a dit:
@ Calypso : le cinéma (tunisien, entre autres) manque aussi de clés à molettes…