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"impressions de l'instant", appareil, rétine, Théâtre des boulevards, vidéo
Cette vidéo, filmée jeudi dernier, a été réalisée sans pied, sans micro au bout d’une perche, sans steadycam, sans scénario, sans musique, sans commentaire, sans préalable, sans autorisation, sans montage autre que quelques secondes enlevées ici ou là dans un plan ou une séquence : juste au fil des impressions de l’instant sur la rétine qui regarde ou non l’écran de l’appareil à capter ce qui ne sera jamais plus.
Liliane Langellier (@LaLangelliere) a dit:
Cumuleriez-vous les talents ? Laissez-en un peu pour les autres…
Dominique Hasselmann a dit:
@ Liliane Langellier : je suis contre le cumul de tous les mandats !
Liliane Langellier (@LaLangelliere) a dit:
P.S. « Saint Esprit Cosmétiques », bld de Strasbourg, avec le volatile en haut de la devanture, j’achète…..
@ Liliane Langellier : ce Saint-Esprit m’effleure souvent de son aile…(il est gratuit). D.H.
brigetoun a dit:
mais avec figurants et corps de ballet
Dominique Hasselmann a dit:
@ brigetoun : mais sans casting !
Désormière a dit:
Le flûtiste, charmeur de rubans, est resté hors-champ.
Dominique Hasselmann a dit:
@ Désormière : étant sous la menace d’un arrêté d’expulsion, il a préféré se faire discret…
lizathenes a dit:
Quel souffle !
Vous n’avez pas précisé mais doit-on aussi dire que ce film n’a pas été subventionné par le CNC ?
Dominique Hasselmann a dit:
@ lizathenes : on peut rajouter cette absence (mais au vu de l’absence totale de scénario, ils n’ont pas donné un avis positif…).
joëlle a dit:
c’est grâce à Victor Hugo et Alexandre Dumas que le Théâtre de la Renaissance a vu le jour!
Dominique Hasselmann a dit:
@ joëlle : Les Grâces se portent toujours bien !
biscarrosse2012 a dit:
Un parcours très connu par les habitants des quartiers riverains et des habitués des portes Saint-Martin et Saint-Denis… Que D.H. nous fait découvrir sous des clés tout à fait inattendues et originales. En plus, j’admire la nonchalance (et le courage) qui accompagnent cette attitude de filmer en continu, sans arrêter, même dans certains passages, comme celui du métro Château d’Eau, où la traversée est plus compliquée. Puis- je dire bravo, continuez ainsi ?
Dominique Hasselmann a dit:
@biscarrosse : oui, descente de police dans le café de la rue du Château d’Eau qui fait l’angle avec le bd de Strasbourg… j’ai dû filmer discrètement (mais ce n’est pas un reportage pour M6).
jeandler a dit:
Dix minutes et Marilyn n’est pas venue !
Néanmoins un riche casting.
Dominique Hasselmann a dit:
@ jeandler : l’art du teasing ?
godart a dit:
Du bon et beau brut de coffre. J’aime particulièrement la concomitance entre cette femme filmée de dos, véritable personnage à la Jean-Pierre Mocky, et la vue sur le cinéma » Le Brady » dont il fut propriétaire.
Dominique Hasselmann a dit:
@ godart : il a en effet abandonné Le Brady (malgré ce que pourrait encore faire croire l’enseigne) mais a repris, sous le beau nom Le Desesperado, le cinéma Action Ecoles : comme un slogan politique que l’on entendrait dans la bouche des lycéens en ce moment !
colorsandpastels a dit:
Superbe promenade, bravo !
Dominique Hasselmann a dit:
@ colorsandpastels : Merci : un petit tableau parisien (mais je vais remettre en ligne une deuxième version, et je n’ai pu le faire avant à cause d’un problème de connexion WiFi)…
Non, finalement, je laisse cette version telle quelle, malgré ses imperfections car l’autre que j’ai montée n’est pas en qualité HD donc est diffusable uniquement en format 4/3 et non 16/9, ce qui coupe les bords de l’image de manière pénible à certains moments. Tant pis !
Julien Boutonnier a dit:
Belle énergie! J’aime bien les numéros 21 et 23 après l’affiche sur Hugo et la surréalisme. Ils signifient « plus »,on ne sait quoi, dans la suite de cette évocation. Hasard de montage?
Dominique Hasselmann a dit:
@ Julien Boutonnier : le seul hasard qui n’existe pas, c’est celui du montage. Les numéros se suivent et ne se ressemblent pas…
Raoul Pantanella a dit:
Comme Jeandler j’ai attendu attendu Marilyn qui semblait vouloir prendre formes dans les ondulations déjà prometteuses des rubans blancs rouges… Mais « dans Paris désert quel devint mon ennui » (Racine, Bérénice, et, faut-il le préciser, « ennui » ici signifie douleur née de l’absence de Marilyn…) Certains l’auraient aimée chaude, je me serais contenté de la voir, même fugitive, dans un passage, ou donnant des graines à des pigeons peu physionomistes, ou même embarquée à la fin par des flics stupéfaits et surexcités qui seraient justes revenus de l’expulsion de Léonarda. Et franchement, y a pas photo ! C’est pourquoi Marilyn ne viendra pas.
Dominique Hasselmann a dit:
@ Raoul Pantanella : Marilyn (7 ou 9) a toujours aimé le métro.
Elle avait un côté « underground » – Miller de rien – et refait de temps en temps surface grâce à un metteur en scène ou un réalisateur de talent : il suffit d’aller dans un théâtre ou de prendre une place de ciné – ou de relire l’admirable Marilyn dernières séances de Michel Schneider (Folio N° 4663).