Étiquettes
François Bon, Jean Tinguely, Le Cyclop, Milly-la-Forêt (91), wagon pour 40 hommes et 8 chevaux
Hier après-midi, j’y suis retourné : j’étais déjà allé admirer Le Cyclop de Jean Tinguely & artistes associés, à côté de Milly-la-Forêt (91), et j’en avais gardé une forte impression (la paupière de l’étrange monstre se fermera le 27 octobre).
Cette première visite date de début juin 2007 (à l’époque, la mise en page des textes et photos envoyés à remue.net était faite directement par François Bon lui-même !) : plus de six ans ont espacé mon retour sur les lieux de l’installation artistique…
… ou du crime architectonique, de l’invention métallique, du mouvement mécanique, de la surprise pragmatique, de l’audace poétique, de la conceptualisation politique, de l’escalade emblématique, des lamelles musicales, de la mesure de la démesure, des arbres forgés au sein de la sculpture, de la boule dévalante, des sons percutants, des miroirs brisés, de la chambre renversée, de l’échafaudage ferroviaire, des tampons à ressorts, des engrenages fiévreux, des personnages sous vitrines, des passagers fantomatiques d’un wagon pour 40 hommes et 8 chevaux, des hennissements de la mémoire (ou de l’Histoire), du fer au milieu des bois, du bois enserré par les fers, des oiseaux chantants, de l’art comme expression, pression, dépression, compression, aspersion de l’idée magma que met toujours en scène, comme gratuite, Le Cyclop – avec la simple beauté du geste et pour tout dire : vrillé dans l’oreille et droit dans l’œil.
(Cette photo en dissimule une autre.)
(Cette photo en planque une autre.)
(Miroir d’eau au sommet du Cyclop qui devient bleu Klein lorsque le ciel est d’accord.)
(Toutes les photos peuvent être agrandies, sauf celles qui servent de paravents à d’autres.)
[ ☛ à suivre ]