Je l’avais revue le 16 juin, lors d’une soirée remue.net, où elle a lu en public un de ses textes en duo avec Christine Jeanney, et je la retrouvais, inchangée, avec son élan poétique intact.
La maladie ne l’a pas laissée aller plus loin, dans son Semenoir, qu’au-delà de la nuit du 24 au 25 octobre.
Ses poèmes, ses photos, son Abyssal cabaret (4 novembre 2011) chez publie.net, traduisaient une sensibilité à fleur de peau, à fleur d’oranger, à fleur de myosotis, à fleur vive qui, un mauvais jour, fatalement, s’étiole, se fane, avant de se disperser et de disparaître en minuscules grains minéraux.
Souvent, sur Twitter, nous étions nombreux à reprendre son invention du jour, sa série de baleine paysage puis de porte mangée et les dernières mesmoires tenues jusqu’au 15 octobre.
Maryse Hache, comme Simone de Beauvoir (mais peut-être pour une autre raison), portait sur la tête le turban du temps, celui qui enserre, protège et un jour, avec le souffle ultime, délivre.
(Photo recadrée à partir de celle du 16 juin. Cliquer pour agrandir.)