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L’exposition consacrée à Eileen Gray se termine donc le 20 mai, après avoir commencé depuis le 20 février : elle aura moins attiré les foules au Centre Pompidou que Salvador Dali (mais la femme-artiste ne portait pas de moustaches).
Il restait hier tout juste onze jours pour monter – en ce jour béni de l’Ascension – au sixième étage du bâtiment de Beaubourg, et découvrir les salles, peu envahies par les visiteurs, qui offrent les images, les objets, les films de son parcours, de ses projets, de ses œuvres : au final, une longue traversée (9 août 1878-31 octobre 1976).
Peinture, laque, design, architecture – sa fameuse villa au nom science-fictionnel de E-1027, conçue en 1926 avec Jean Badovici – et plans, croquis, photographies… rien n’est étranger à Eileen Gray qui puisse s’inscrire dans une vision esthétique de l’existence.
« Son art n’est pas, comme on l’a dit, un art cérébral. Il est, au contraire, l’expression d’une sensibilité qui vibre aux neuves et riches formes de la nouvelle vie ; il est né d’un élan spontané et puissant. » (Jean Badovici, cité dans le prospectus de l’exposition.)
(Photos : cliquer pour agrandir.)
(Lester Young, Lester Leaps In)
[ ☛ à suivre ]