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A la Fête de l’Huma, hier soir à La Courneuve, la musique avait succédé à la politique. Le temps était lourd et gris : il a mis ses menaces à exécution.

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Comme nous étions en retard, nous sommes passés devant le Village du livre sans nous arrêter. Ni pouvoir dire bonjour à Philippe Annocque et à Martine Sonnet.

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Peu après être arrivés sur la colline dominant la grande scène, la pluie s’est abattue.

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Joan Baez est apparue finalement à 21 heures 05, avec une demie-heure de retard, après le déclenchement des trombes d’eau ininterrompues (« On se croirait à Woodstock ! », a-t-elle plaisanté).

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La foule s’était transformée tout à coup en une forêt immense de parapluies. Trempés jusqu’aux os, nous ne sommes pas restés jusqu’à la fin du spectacle et mon appareil photo s’est déréglé.

J’ignore donc si Joan Baez avais mis à son répertoire Diamonds & Rust (1975), cette merveilleuse chanson où elle évoque Bob Dylan avec tendresse.

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(Joan Baez, Diamonds & Rust)