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Le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, a fait une déclaration qui restera dans les annales de la République. Surtout quand il apprendra (peut-être le premier avant tout le monde ?) le résultat des élections présidentielles de mai 2012.
(Capture d’écran du monde.fr. Le tag a été rajouté. Cliquer pour agrandir.)
Ce type manque quand même d’audace : il aurait pu avouer que son petit chef commençait à se faire du souci par rapport à la colère dense et continue des Français qui monte envers la politique actuelle et qui culminera dès le premier jour de l’échéance capitale de l’année prochaine.
Non, il préfère cracher une affirmation qui ne repose sur rien car il n’a pu encore voir François Hollande – soutenu par l’unité retrouvée du PS – à l’œuvre.
La sanie que Guéant porte dans les yeux finira par disparaître à la date fatidique, comme la camarilla sarkozienne et les têtes du CAC 40 et autres patrons qui ont prospéré sous son empire.
Dans la même interview au Figaro, Guéant chiffre à 30 000 le nombre des expulsions qui sera atteint fin 2011 (contre 28 000 en 2010 : en progrès, peut mieux faire !).
Mais il a oublié d’envisager la sienne qui interviendra dès le soir des résultats du 6 mai 2012 : direction Vimy, Pas-de-Calais, par TER spécialement affrété.
(Archie Shepp, Wise One)