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"L'Homme au crâne rasé", "Rock-Hair Cut", André Delvaux, Balthus, cheveu, Hair
En passant tous les jours devant la vitrine de Rock-Hair Cut (les coiffeurs adorent les jeux de mots et le peigne des allitérations), je me dis – en regardant furtivement mon reflet – qu’il serait temps que j’aille me faire un peu ratiboiser la perruque.
Il s’en faudrait d’un cheveu pour que je prenne rapidement rendez-vous.
Mais ce n’est pas exactement à cette adresse que je me livrerai, comme d’habitude, aux délices du shampoing débondé par une jolie servante, avec la douche d’eau chaude qui pénètre les escarpements de la tête, et le massage quasiment cérébral qu’elle entame, et puis le souvenir (toujours au rendez-vous, même si ce n’est pas à Bray) du film d’André Delvaux, L’Homme au crâne rasé.
Là, j’ai souvent trouvé assez osée l’affiche du coiffeur maniant ses outils professionnels comme des instruments de torture : je ne connais pas l’auteur qui a signé cette œuvre, elle présente un côté crayonné à la Balthus.
Le long du canal Saint-Martin, l’art possède, semble-t-il, tous les droits, et c’est peut-être tant mieux, non ?
(Photos : cliquer pour changer de coupe.)
(Hair, Aquarius)