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Notre pays se dirige-t-il vers la pente italienne, lors des prochaines élections municipales, avec l’emprise irrésistible d’un parti extrémiste de droite, populiste, xénophobe, raciste et anti-européen ?

L’élection cantonale partielle de Brignoles (Var), remportée dimanche soir par le FN – qui se prétendait récemment sans rire « premier parti de France » – en serait-elle un signe avant-coureur ?

Pourtant, le grand prévisionniste politique Jean-François Copé écrivait sur son site, à l’issue du premier tour : « A l’inverse l’UMP, qui n’était pas présente au second tour des cantonales à Brignoles ni en 2011 ni en 2012, est désormais à même de l’emporter au second tour. »

Quand le même Jean-François Copé affirme, hier soir, qu’il s’agit ici du résultat d’une « double peine : la gestion désastreuse de la ville par les communistes » et « la gestion calamiteuse de notre pays par la gauche », tout en ajoutant in petto : « Je donne donc rendez-vous aux électeurs de Brignoles pour les municipales (en 2014) où notre candidate, la députée Josette Pons, portera les couleurs d’une droite décomplexée qui viendra donner un nouvel élan à cette ville sinistrée par les ravages de la politique de la gauche », on souhaite que sa très chère « droite décomplexée » (qui devrait pouvoir s’amuser, quand les circonstances l’exigent, à ne pas choisir entre le FN et le PS) comprenne, avant qu’il ne soit trop tard, que « le front républicain », moqué sans honte par François Fillon, est l’une des solutions pour stopper la peste brune.

Mais les nazillons ont la vie dure et leur pouvoir d’attraction perdure.

Fiat lux, Fiatlib’ : contre l’abstention ou le couard « ni oui, ni non », choisir lucidement et fermement son mode de locomotion politique et ne pas s’en laver les mains, comme, par exemple, Pons (Pilate).

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(Photo dominicale : cliquer pour agrandir.)