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C’est peut-être l’image qu’il verra au cours de ses nouvelles pérégrinations, Steve Jobs qui vient de mourir, un monde à la fois mobile et fixe, virtuel et réel, l’abolition des barrières du temps comme fluidifié par la technique, les arches chronologiques parcourues à la vitesse de la lumière sans obstacles, travellings souples et infinis puisque séparation quasiment abolie entre passé, présent et avenir, avec ses inventions aux doigts de fée, pas de ver dans le fruit.

Il n’a pas eu le loisir de lancer la transmission de pensée, le fondateur d’Apple, mais c’est comme si elle existait déjà (on la reconnaît à de certains indices infinitésimaux) : terminés bientôt les écrans, machines, souris, claviers… et notre cerveau possède son processeur à double coeur, inaliénable, incomparable, ouvert à l’échange sur-le-champ et au-delà.

(Photo : rue Jacques Louvel-Tessier, Paris, 10e, le 20/9. Cliquer ou toucher votre Mac ou tout autre appareil pour agrandir.)

(Bob Dylan, Knockin’ On Heaven’s Door)