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avenue Kléber, CNC, Karl Marx, L'Avenir du prolétariat, Le manifeste du Parti communiste, manifestation, rue Boissière, rue de Lübeck, rue Pernelle, SNTPCT, tournage
« Que démontre l’histoire des idées, si ce n’est que la production intellectuelle se transforme avec la production matérielle ? Les idées dominantes d’une époque n’ont jamais été que les idées de la classe dominante. (…)
Le prolétariat se servira de la suprématie politique pour arracher petit à petit tout le capital à la bourgeoisie, pour centraliser tous les instruments de production entre les mains de l’Etat, c’est-à-dire du prolétariat organisé en classe dominante, et pour augmenter au plus vite la quantité des forces productives.
Cela ne pourra naturellement se faire, au début, que par une violation despotique du droit de propriété et du régime bourgeois de production, c’est-à-dire par des mesures qui, économiquement, paraissent insuffisantes et insoutenables, mais qui, au cours du mouvement, se dépassent elles-mêmes et sont indispensables pour bouleverser le mode de production tout entier. »
Karl Marx, Le manifeste du Parti communiste (1847), 10 x 18 N° 5 (UGE 1972, pages 43, 44, 45.)
(Photos : Paris, hier matin. Métro République, 10e. L’agrandissement est laissé à la libre détermination du lecteur.)
(Photo ci-dessus : cliquer pour changer d’angle.)
(Manifestation du SNTPCT devant le siège du CNC, rue de Lübeck, 16e.)
(Photo ci-dessus : cliquer pour voir le contre-champ.)
(Rue Boissière, 16e, tournage en cours dans un immeuble.)
(Rue Pernelle, 4e. Cliquer pour agrandir.)
gballand a dit:
« Les idées dominantes d’une époque n’ont jamais été que les idées de la classe dominante »… on ne le dit pas assez.
Une illustration séduisante 😉
Dominique Hasselmann a dit:
@ gballand : retour (parfois nécessaire) aux « fondamentaux »…
brigetoun a dit:
en prenant un quartier des rues qui illustrent la distance qui nous sépare de ces mots (belles photos au demeurant)
Dominique Hasselmann a dit:
@ brigetoun : force de l’utopie.
L'employée aux écritures a dit:
Le poids des mots et la claque des photos (mais l’avenir du prolétariat quand est-ce qu’on lui redore le blason ?)
Dominique Hasselmann a dit:
@ L’Employée aux écritures : un artisan en dorure a déposé un dossier chez Pôle emploi depuis deux ans.
dominique autrou a dit:
Séquence intéressante: il faudrait nationaliser ces beaux quartiers pour en faire un muséum d’histoire moderne de Proust à nos jours, du poulain à la Jaguar, de Cocteau à Modiano, etc. etc. Visite gratuite évidemment, sans interdiction de photographier les vernaculaires in situ.
Dominique Hasselmann a dit:
@ dominique autrou : c’est peut-être ce qui est déjà en train de se mettre en place (même les SDF pourraient être rémunérés pour faire couleur locale dans le décor).
jeandler a dit:
Ah que tout cela est excellent : l’Avenir du prolétariat, rue de Nazareth ! Bientôt, une histoire vieille comme le monde.
Pour le reste, on sait ce que cela a donné, la confiscation des biens de production…
Dominique Hasselmann a dit:
@ jeandler : la « confiscation des biens de production » n’a pas eu que des effets négatifs (voir à la Libération !).
Et constatez que si Réseau Ferré de France, par exemple, rejoint le giron de la SNCF, ce ne sera pas plus mal qu’avec ce démantèlement du service public pratiqué sous le précédent gouvernement.
Calypso a dit:
Rue Pernelle, du nom de l’épouse de Nicolas Flamel (cher aux surréalistes) qui, le 25 avril 1382, serait parvenu à transmuter du mercure en argent, puis en or. Il y a d’ailleurs non loin de cette rue, une rue Nicolas-Flamel.
Dominique Hasselmann a dit:
@ Calypso : oui, j’aime bien ces petites rues qui ont gardé comme un air d’autrefois.
nomade a dit:
Forts belles images. Concernant l’Avenir du Prolétariat, l’histoire est passionnante. Et du gâteau pour la famille Catteau.
Dominique Hasselmann a dit:
@ nomade : la famille se l’est partagé !
Sorcière a dit:
Coucou Bertrand ! L’avenir est passionnant ! plein d’effets boumerang et de surprises 😉 La survie qui s’organise va peut-être nous faire morfler mais … moins que ceux qui n’y sont pas préparés 😉 Et ils sont en grand nombre chez les riches aussi, futurs pauvres en puissance en train de déverser leurs crises d’angoisse chez leurs conseillers patrimoniaux qui jettent l’éponge en se marrant en coulisse.
J’observe la panique avec zénitude.Quand le prolo ne consomme plus les merdes qu’on lui propose, devient conscient, c’est le début d’une fin… C’est cyclique.
nomade a dit:
Je partage Sorcière, je partage…. Heureusement que les cycles se succèdent (voir la très proche « cata Maya ») pour renouveler la collection de fauchés, possédants et autres maniaques de l’indice Dow(n) Jones : nous en reparlerons toi et moi dans 5000 ans.
les cafards a dit:
et si on parlait de l’avenir de l’UMP ?
Dominique Hasselmann a dit:
@ les cafards : je crois que les « grands médias » s’en occupent abondamment…
Calypso a dit:
@ les cafards : « Il faut être économe de son mépris en raison du grand nombre de nécessiteux. »
Lignes bleues a dit:
(:)) (:))…
Le changement d’angle ouvre sur une très belle photo, quant à la photo de « chute », elle est extra
Dominique Hasselmann a dit:
@ Lignes bleues : merci à une spécialiste du Leica !
PdB a dit:
merco, merco; bentley : cette rue de Lübeck (en face du centre, le consulat de Tunisie,dis donc) est vraiment fréquentées par des richards (ça va ? comme demandait Léo) (c’est une chanson, « richard », je crois : c’est ça.
Dominique Hasselmann a dit:
@ PdB : Bentley, oui, bien identifiée (origine : Espagne, il n’y a pas de crise, là-bas), mais cette voiture, c’était avenue Kleber. Le CNC attire moins les « richards ».
Et Léo : toujours au front.
nomade a dit:
S’il n’y avait pas de crise en Espagne, la Bentley traînerait à Madrid, au milieu de la Plaza de Cibeles …
@ Nomade : certes, l’exil est plus doux, en ce moment, même sans soleil. D.H.
Pierre Chantelois a dit:
Est-ce le cinéma du monde ou le monde du cinéma qui manifeste? L’image au service du verbe 😉
Dominique Hasselmann a dit:
@ Pierre Chantelois : je me suis laissé attirer par le son inattendu des mégaphones…