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candidat Sarkozy, députés, Flammarion, François Fillon, jardin, Jérôme Peignot, Laure de Noves, Luxembourg, Odéon, Olivier Py, poneys
Les vacances scolaires (zone C) ont commencé : peu de joggers dans le parc, dimanche en fin de matinée, beaucoup de touristes étrangers, autant d’appareils photos numériques et des mouettes pas farouches.
(Photos : cliquer ou bouger pour agrandir.)
Devant la statue de Laure de Noves, j’ai pensé aussi à ce cher Jérôme Peignot, toujours vaillant, qui a publié en septembre 2010 Le Gai savoir de la mort (aux Éditions des cendres).
(Photo : cliquer pour voir l’autre qui se cache ici.)
Des escadrilles (pacifiques) de mouettes se précipitaient sur les Japonais leur donnant à manger. Mais aucun petit navire ne croisait dans le bassin, pourtant pas besoin de brise-glace puisqu’il faisait 7°C.
(Photo : cliquer pour agrandir.)
(Photo : cliquer sur celle-ci pour en découvrir une autre.)
J’ai été surpris de ne plus retrouver les poneys grâce auxquels on inventait l’aventure équestre pour les enfants. Ils avaient été (seulement pour l’hiver ou définitivement ?) remplacés par des petites voitures de course à pédales : François Fillon aurait-il sponsorisé la mini-piste de karting ?
(Photos : cliquer pour agrandir.)
Le Luxembourg (jardin du) demeure un lieu de fuite, havre de repos ou de méditation, ses chaises classiques n’ont pas encore été changées par un mobilier plus « urbain » à la Decaux, et le Sénat, passé à gauche, se tient fièrement dans son rôle républicain – même si le candidat Sarkozy entend réduire, une fois élu, le nombre de députés mais il n’a pas cité, à Marseille, les sénateurs. Il pourrait d’ailleurs supprimer tous les parlementaires : des référendums à tire-larigot suffiraient sans doute pour l’exercice de la démocratie telle qu’il la dessine.
(Photos : cliquer pour agrandir.)
Quand on franchit la grille de sortie (tout dépend par où l’on est entré) du parc, Flammarion nous fait de l’œil un peu plus loin tandis que le théâtre de l’Odéon se donne déjà en représentation.
(Photos : cliquer pour agrandir.)
Et il est bien qu’Olivier Py propose une météo sans frontières, en ces temps de tirades xénophobes dégueulées tous azimuts.
(Photo : cliquer pour lire l’affiche.)
(Debussy, La Mer, Jeux des vagues)
Dominique Autrou a dit:
Une virgule après « Japonais », et c’étaient les mouettes qui leur donnent à manger.
Le sens (comme la démocratie) tient à peu de choses.
Dominique Hasselmann a dit:
@ Dominique Autrou : une virgule = une voix ?
Francesca a dit:
Oui, Dominique, j’avais sans doute comme vous l’esprit mutin : j’ai dû relire pour me remettre l’image à l’endroit en constatant que Dominique (H) n’avait pas écrit de virgule…
Dominique Hasselmann a dit:
@ Francesca : la ponctuation est donc capitale !
gballand a dit:
Le calme du Luxembourg, loin de la tempête mensongère de Marseille !
Dominique Hasselmann a dit:
@ gballand : une mer en réduction et pas celle, déserte, de l’affiche du candidat de droite qui montre, en meeting, son vrai visage.
brigetoun a dit:
Flammarion a tenu le coup jusqu’ici (en dehors de la Méditerranée, je pense, les vitrines ou terrasses ont changé durant mes cinquante ans de parisienne) , conservera-t-il son adresse quand il sera acheté ?
Bravo pour les photos de mouettes et petite larme sur les dernières voitures hypomobiles
Dominique Hasselmann a dit:
@ brigetoun : j’ai cherché une explication sur Internet mais rien trouvé, je pense que les poneys doivent être au chaud en hiver. Pourtant j’ai des souvenirs – avec des photos qu’il faudrait que je retrouve – d’eux et des petits cavaliers avec écharpes et gants…
brigitte giraud a dit:
Un jour, j’ai mis mes semelles de vent, et j’ai marché là. Eté dans un café (beau je me rappelle !) du jardin du Luxembourg. Rue de l’Odéon aussi.
Souvenirs, souvenirs ! Merci de tes photos !
Dominique Hasselmann a dit:
@ brigitte giraud : « Agitateur de souvenirs », ça pourrait être un slogan de la Fnac pour vendre ses appareils photos !
jjd a dit:
CE CHER JÉRÔME PEIGNOT
» Le moment apparaît toujours dans la vie d’un écrivain où, son génie aidant, l’envie lui prend de faire craquer sa langue.
Toute littérature est une bataille sur les frontières de la langue, une lutte pour, avec des mots, tenter de les dépasser, ou, si l’on veut, faire entrer dans sa langue ce qui se refuse à y pénétrer. »
Jérôme Peignot
» De l’écriture à la typographie »
idées NRF 1967
Dominique Hasselmann a dit:
@ jjd : vous avez réussi à ouvrir le livre à couverture verte qui est reproduit dans cet article-là ?
jjd a dit:
Le livre, ainsi que Typocédaires, si j’ai bonne mémoire, fait partie depuis sa parution de ma bibliothèque.
Mais je vais surtout lire avec attention votre longue entrevue.
@ jjd : « Achevé d’imprimer le 10 février 1967 » (l’exemplaire « Idées » scanné dans l’article). Mais l’autre, c’est Typoésie, non ? D.H.
caro.carito a dit:
Jeux de vagues dans le bassin… Un coin de lumière et le Luxembourg… hiver comme été, le charme est au rv, non.
Dominique Hasselmann a dit:
@ caro.carito : oui.
Désormière a dit:
Les petites voitures sont là pour habituer les enfants à payer leur place de parking, de tout petits tickets vont bientôt sortir de l’imprimerie, avec de jolies couleurs pour séduire les enfants. Je plaisante, mais avouez qu’au point où nous en sommes, on pourrait y croire.
Dominique Hasselmann a dit:
@ Désormière : j’ai une photo, prise hier, d’un de ces petits Fangio apprentis-Fillon, mais avec toutes ces histoires de droit à l’image…
Bonheur du Jour a dit:
Belle promenade. Merci pour l’article sur Jérôme Peignot que je suis allée lire.
Bonne journée.
Dominique Hasselmann a dit:
@ Bonheur du Jour : j’ai la chance que remue.net ait gardé ces traces (l’interview est le résultat de plusieurs heures durant plusieurs jours de rencontres, fort agréables, avec Jérôme Peignot)…
PdB a dit:
Ces deux félins sont répertoriés dans le petit journal (ici : pour l’autre faudrait chercher encore mais là, ça va) (je ne sais plus leur quantième mais a-ce une importance ?) (a-ce ? ça se dit ça ? ) (grevisse au secours) (c’est une jolie promenade une jolie musique pour une jolie journée) (fait beau bientôt le printemps) (vivement) (en descendant la rue, sur la droite du théâtre, on trouvera aussi la librairie du moniteur-annonce généreuse- qui offre un choix pertinent de livres et revue d’architecture)
Dominique Hasselmann a dit:
@ PdB : amusant car dimanche j’ai regardé attentivement la vitrine du Moniteur, avec notamment Le Corbusier (photo en noir et blanc sur la couverture d’un livre) et j’ai repensé à la Cité radieuse de Marseille qui a failli récemment être « radiée » de la carte géographique.
Les lions sont entrés dans la ville ?
PdB a dit:
Oui, par Denfert… j’aime aussi Reggiani (je l’ai vu, y’a pas longtemps dans « J’ai engagé un tueur » de Kaurismäki)
@ PdB : celui-là, je sais où le trouver. D.H.
JEA a dit:
Dans la vitrine de Flammarion, Hugo et Zola tournent le dos à Daudet…
Dominique Hasselmann a dit:
@ JEA (si l’on en croit Wikipédia) :
« Daudet écrivit « Sauvé, sauvé ! Paris était au pouvoir des nègres ! » à l’occasion de la Commune de Paris. »
Gilbert Pinna a dit:
… les mouettes au Luxembourg qui annoncent Paris-Plage ?
Dominique Hasselmann a dit:
@ Gilbert Pinna : ou « Paris-Page (tournée) » ?
Pierre Chantelois a dit:
Si, avant une session parlementaire, tout politicien s’imposait une promenade solitaire dans ces jardins parfois silencieux et sources de grandes inspirations… peut-être, je dis bien peut-être, la face du monde changerait… Je rêvais à voix haute sans troubler toutefois cette escadrille de mouettes autrement moins bruyantes que les enceintes parlementaires…
Dominique Hasselmann a dit:
@ Pierre Chantelois : les sénateurs sont certes privilégiés, de ce point de vue paysagiste, par rapport aux députés ! Il faudrait que l’inspiration leur vienne alors plus souvent (mais déjà le Sénat est passé à gauche récemment, ce qui est peut-être un signe ou un cygne ?).
Francesca a dit:
Que de jolies promenades, par là, Dominique ! Dans les jours heureux de ma petite enfance, je fréquentais déjà ces allées.
D’abord en landau et il m’en est resté un amour durable pour la beauté des frondaisons contre le ciel bleu Île-de-France parsemé de légers moutons blancs. Longtemps en patins à roulettes et je ne saisissais les images qu’en coup de vent, toute occupée à effrayer gentiment les dames âgées en tournant devant elles à la dernière minute.
Ensuite à pied, savourant les petites scènes de vie, très diverses selon les endroits du Jardin et mes enfants couraient partout, attirant mon attention par des cris de Sioux !
Généralement je « monte » depuis la rue Guynemer sans jamais pouvoir éviter l’inchangée boutique de José Corti où d’autres beautés m’attendent…
Dominique Hasselmann a dit:
@ Francesca : la librairie Corti, îlot littéraire dans le flot indifférent des passants…
jeandler a dit:
Il y a longtemps que vous n’êtes venu en ces lieux ?
Y découvrir un endroit d’où l’on perçoit le ciel parisien.
Dominique Hasselmann a dit:
@ jeandler : on peut le percevoir aussi d’ailleurs (même peut-être depuis Orléans grâce à Internet).
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