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Il y a cinq jours de cela, je prenais en photo (voir dans LTAG du 13 mars la numéro 2) cette voiture rouge, victime d’une « double peine » : enfouie sous la neige et bloquée, en plus, par un sabot de Denver.

Le cœur qui avait été dessiné sur sa vitre aurait pu mettre du baume à l’âme bleuie de son propriétaire quand il viendrait retrouver son véhicule, si la neige s’accrochait.

Mais celle-ci avait disparu rapidement, et le sabot et la voiture étaient toujours là, hier matin, complètement dénudés. L’enjoliveur de la roue attaquée (enseveli alors sous la neige) obturait maintenant sur le pare-brise la vision du conducteur éventuel, ce qui n’est pas un exemple parfait sur le plan du respect de la sécurité routière par ses représentants assermentés.

sabot2, 16.3.13_DH(Photo : cliquer pour déverrouiller.)

On ignore le prix que va coûter ce stationnement interdit et renforcé à l’automobiliste en tort. Car l’hypothèse du sabot « volontaire » (antivol) ne semble guère pouvoir être retenue en l’état de nos constatations.

La joie – ou sa destruction – dans l’existence tient à peu de chose.

(Elvis Presley, Blue Suede Shoes)